top of page

Une trop bruyante solitude :

une adaptation théâtrale qui dénonce le totalitarisme

De Bohumil Hrabal, par la Compagnie Imagnoir Théâtre

 

Voilà trente-cinq ans que M. Hanta nourrit la presse d'une usine de recyclage où s'engloutissent jour après jour des tonnes de livres interdits par la censure, et jusqu'aux chefs-d’œuvre de l'humanité. « Ce genre d'assassinat, ce massacre d'innocents, il faut bien quelqu'un pour le faire... » Hanta travaille, boit de la bière, déambule dans les rues de Prague, lit, et ressasse la mission dont il s'est investi :  sauver la culture en arrachant à la mort des trésors si injustement condamnés. Malgré les risques, il en sauve jusqu'à deux tonnes qu'il entasse au-dessus de son lit. Mais à ce jeu de cache-cache, son rendement baisse.


C'est en suivant les pensés de Hanta à travers un long monologue obsessionnel et émaillé d'images singulières que nous nous retrouvons plongés au coeur du destin d’un homme, d'un ouvrier, rattrapé par une modernité assassine.

Bohumil Hrabal, Compagnie Imagnoir Théâtre. Bergerie de Peyrache
sam. 03/12
20h00
Durée : 1h20
 
Rendez-vous à La Bergerie de Peyrache
Entrée libre (dans la limite des places disponibles).
THÉÂTRE

D’abord diffusé clandestinement à Prague en 1976, Une trop bruyante solitude de Bohumil Hrabal dénonce tous les progressismes totalitaires et productivistes, avec humour et véhémence, avec un sens aigu du grotesque et de la dérision, avec un immense respect pour les livres, ennemis irréductibles de la pensée unique et de la dictature. Ce sublime soliloque, révélant l'absurdité tragicomique du quotidien, à propos duquel Hrabal disait : « Je ne suis venu au monde que pour écrire Une trop bruyante solitude», est un splendide apologue de la « normalisation », machine à broyer l'esprit, dont Hrabal fut lui-même la victime.

A propos de l'ouvrage...
bottom of page